Balade dans Matane et courses de motoneige

En ce début de samedi après midi, je me suis dit que le temps allait encore nous empêcher de sortir. En effet il neigeait énormément, jugez-en par vous même :

Mais c'était sans compter sur la détermination de Maël et Robin qui m'ont convaincu de venir avec pour marcher dans Matane et aller jusqu'à l'Intersport :

Nous voilà donc en route, bien couverts pour résister au vent et à la neige.

La rivière Matane, avec le port en bout

Le palais de justice de Matane

En chemin nous nous sommes arrêtés à la seule boulangerie de la ville, Toujours Dimanche, où nous avons prit notre goûter :

Cupcake Chocolat-Cheesecake, et chocolatine aux amandes, un délice !

Nous sommes arrivés à l'Intersport à 17h15 (nous étions partis à 15h50, pause à la boulangerie de 16h20 à 16h45) et tout était fermé. En effet ici les magasins ferment à 17h le samedi mais sont ouverts le dimanche.
Nous sommes donc rentrés en taxi.

Le soir il y avait des courses de motoneige au Mont Castor, nous y sommes partis à 8 : Gaël, Thibaut, Anthony (les infos de Belfort), Robin, Florent, Ludovic, Nicolas et moi.

Sur la deuxième vidéo, le candidat le plus proche de nous est un de nos camarades d'Electro, Jason.

Quand nous avons tous eu les pieds gelés de rester debout dans le froid, nous avons rappelé les taxis et nous sommes allés manger à la Fabrique, une brasserie locale qui sert un sacré nombre de bière et plusieurs plats.
Nous avons presque tous pris une poutine

Après ce repas qui nous a bien rempli le ventre, nous sommes montés à l'étage de la Fabrique où se déroulait un concert.

Et c'est vers minuit que nous avons quitté l'établissement et que nous sommes rentrés à pied jusqu'au CEGEP.

Voilà pour ce samedi, a bientôt !

Soirée avec les profs !

Le mercredi 21 janvier, nous avons reçu un mail de Billy Durette, un des enseignants et coordonnateur du département d'Electro :  Bonjour à tous,

Mercredi prochain le 28 janvier, tous les étudiants, techniciens et profs d'électro sont invités à venir prendre une petite consommation ou plus... pour souligner l'arrivée de nos nouveaux étudiants de la France.  Nous en profitons aussi pour souligner l'arrivée de 2 nouveaux enseignants.  Nous allons avoir de la bière sur place et ceux qui le désirent poursuivre la soirée pourront se commander de la pizza sur place également.

Donc, le rendez-vous est :

Lieu : Salon des résidants
Date : mercredi prochain le 28 janvier
Heure : 15h30

Votre présence sera appréciée !

Merci et bonne journée  Car oui, de ce côté ci de l'Atlantique, les rapports entre les profs et les élèves sont complètement différents, les québécois tutoient les enseignants et les appellent par leurs prénoms. Chose totalement inimaginable en France ! Du coup nous étions déboussolés au début, mais nous commençons à nous y faire, en forçant un peu notre naturel.Et donc à 15h30 nous nous sommes rendus au salon de résidents et quand tout le monde fut installé, une bière à la main jouant au baby, au billard ou discutant avec les autres, les enseignants ont pris la parole pour féliciter leurs deux premiers double diplômés (DUT et diplôme du CEGEP), puis pour nous accueillir et accueillir deux nouveaux enseignants.Ensuite tous ceux qui le souhaitaient pouvaient rester pour commander des pizzas et manger avec tout le monde. Les français qui sont restés suffisamment tard se sont vus offrir un CD de musique d'un groupe québécois dont voici un extrait : 

Du coup nous avons pu connaître un peu mieux certaines personnes de notre classe qui ne sont pas dans les mêmes groupes de TP que nous et c'était vraiment un après midi/soirée très agréable !

A bientôt !

Problème de compréhension !

Lundi, nous avons eu un cours sur les différences entre les français et les québécois, parlant notamment de ces fameuses expressions québécoises que nous avons parfois du mal à interpréter.
Au bout d'une semaine, nous pensions commencer à comprendre cette façon de parler si particulière qui fait le charme du Québec.
Eh bien, ce matin, j'ai pu constater que j'ai encore de gros progrès à faire !
En effet, nous avons un cours normalement le mardi matin pour nous aider à trouver un stage.
La semaine dernière, notre enseignant nous a parlé d'une possible visite d'une femme du Carrefour Jeunesse Emploi qui si j'ai bien compris, aide l'insertion des jeunes dans la vie professionnelle, en aidant notamment avec les CVs.
Et donc hier nous avons reçu un mail de notre enseignant nous disant "il n'y aura pas de rencontre mardi de cette semaine (27 janvier). Les 2 heures vous sont accordées pour la prépartion de votre c.v. Je vous tiens au courant des dates et heures des prochaines rencontres."
Étant apparemment bête comme mes pieds, je me suis dit qu'il parlait de la femme du Carrefour Jeunesse Emploi qui ne venait pas et qu'il nous fallait amener nos CV pour les vérifier. Je fais donc ça bien, je prépare mon CV, je me lève pour être à l'heure devant la salle, j'arrive, personne... Comme il y a deux salles sur l'emploi du temps, je vais à la suivante. Une fois devant, je vois nos deux amis Lyonnais qui pensaient comme moi, puis Florent arrive à son tour, et là, nous n'avons pas d'autre choix que d'affronter l'horrible vérité, nous avons tous raté la grasse matinée gracieusement offerte ! Nous sommes donc tous les 4 partis nous recoucher, mais le mal était fait !
Du coup, je poserais la question aux québécois la prochaine fois, s'il y en a une !

Résumé de la semaine

Fin d'après midi dominical, la balade que nous aurions aimé faire dans Matane n'a pas eu lieu à cause du temps. En effet, le vent était assez fort et il neigeait un peu donc nous avons préféré reporter cette sortie à plus tard.
Comme cet après midi n'est pas très intéressant, revenons sur cette première semaine passée au CEGEP.

Mardi nous sommes passés à la banque pour nos ouvertures de comptes, mais ici les guichets ferment à 15h, et les banquiers sont présents mais on ne peut entrer que si on a un rendez-vous. Heureusement une personne a bien voulu nous prendre en charge et récupérer nos documents pour ouvrir nos comptes. Pour moi j'avais juste à déposer mes papiers car j'avais déjà rempli la procédure en ligne depuis la France, alors que les autres vont devoir reprendre des rendez-vous pour finir l'ouverture.
Nous sommes ensuite allés en courses, nos premières courses au Canada ! Bon, c'était surtout des courses légères car nous n'avons encore pas pris de box pour mettre nos affaires dans les frigos des cuisines de l'étage, mais au moins nous avons pu prendre des couvertures, oreillers, shampooing, gel douche, chaussons, tout ce que nous n'avions pas pu emmener depuis la France. Au niveau culinaire, c'est sûr que ce n'est pas la France, mais je pense que nous devrions pouvoir nous débrouiller.

Mercredi nous avons eu nos premiers cours de Laboratoire (Travaux Pratiques). Ici les TP durent plusieurs séances et sont quasiment des mini-projets avec un rapport à rendre à la fin. Le soir nous sommes allés au feu de camp de bienvenue pour boire un chocolat chaud, puis nous sommes allés dans une des salles de détente faire un billard avec des français de notre classe. Quand nous sommes remontés pour manger, nous avons trouvé les couloirs et les cuisines bizarrement calmes, c'est tout simplement parce que pendant que nous jouions, les autres étaient au bar de la ville pour manger....Nous l'avons appris à 21h30 quand nous avons croisés ceux d'Informatique qui viennent aussi de Belfort. Nous avons donc raté une occasion de connaitre un peu plus de monde ici.
D'ailleurs en TP, nous sommes tous les français dans le même groupe, ce qui fait qu'il n'y a que 3-4 Québecois avec nous à chaque fois, ce qui est un peu dommage.
 C'est aussi mercredi que pour la première fois j'ai pu voir de l'autre côté du Saint Laurent !

Jeudi, Ludovic et moi avons vu le projet sur lequel nous allons travailler jusqu'à ce que nous partions en stage. Il s'agit d'une maison intelligente dotée de panneaux solaires, d'éoliennes, de capteurs de températures interne et externe et de batteries dont nous devrons gérer les niveaux d'énergie pour qu'elles puissent chauffer la maison et la garder à une certaine température. La maison existe déjà, nous devons créer l'interface et le programme pour la gérer, c'est un projet qui promet d'être excitant !
Après les cours, Nicolas, Florent, Robin (un des français avec nous) et moi sommes allés nous inscrire à la salle de musculation dans le CEGEP pour nous maintenir en forme et éviter de prendre trop de poids avec l'alimentation d'ici, qui est quand même pauvre en légumes !

Vendredi, Robin et moi sommes allés nous défouler au futsal dans le gymnase qui est à l'intérieur du CEGEP avant d'aller à la soirée organisée par l'association des étudiants. Très bonne soirée au passage !

De droite à gauche : Maël, Robin (deux français avec nous) et moi

Pour plus de photos de la soirée, vous pouvez aller faire un tour ici !

Et enfin hier, nous sommes retournés en courses pour avoir de quoi manger ce week-end !

Bonne semaine, à bientôt !

Premier jour de cours

Après ces trois jours de voyages intensifs, il était temps de retourner étudier !
Nous étions tous les 4 très impatients de découvrir ceux qui allaient partager leurs cours avec nous pendant ces 3-4 mois.

La journée a débuté par une présentation rapide du CEGEP puis des salles de cours et de TP que nous allons fréquenter. Autant dire que les installations en France ne valent pas un pet de coucou à côté de ce qu'il y a ici ! Par exemple, à l'IUT on a une maquette didactique d'un système de gestion de niveau d'eau dans une cuve, l'installation tient dans 1m cube, ici c'est le système complet qui est installé avec 6 cuves, dans une salle complète, le tout est géré par les ordinateurs dans la salle voisine qui communiquent par un automate à environ 200 000$, l'installation globale coûte environ 400 000$. Et c'est n'est qu'une seule installation !
Après la visite des locaux, nous sommes allés remplir des papiers pour finaliser notre inscription et nous avons suivi le reste de notre emploi du temps à partir de 10h.
Voici le mien :

T pour théorique et L pour laboratoire (TP)

Si cela vous intéresse, je mettrais éventuellement le descriptif des cours.

On peut y voir que les plages allouées aux cours durent 50 minutes et qu'il y a 5 minutes pour se déplacer dans la salle suivante.

Après nos cours nous sommes allés acheter de quoi manger à la Coopsco, qui est une petite boutique tenue par les étudiants permettant de trouver le nécessaire pour survivre en cas de panne de quoi que ce soit. On peut vraiment y trouver de tout : littérature, crayons, feuilles, cahiers, classeurs, nourriture... Les profs y mettent même en vente certains polys de cours. Juste en face de cette Coopsco se trouve son équivalent en informatique, où on peut trouver claviers, souris, enceintes, tablettes....
D'ailleurs en parlant de clavier, il va falloir que l'on s'adapte aux claviers locaux qui sont des claviers QWERTY, et ce n'est pas toujours facile de penser à changer ses habitudes.

En remontant, je suis allé dans ma chambre et mon téléphone a sonné (oui, chacun a un téléphone fixe dans sa chambre et peut appeler n'importe quel autre téléphone dans le CEGEP), c'était Nicolas qui me demandait de venir dans sa chambre parce que Ludovic avait un problème.
Ne faisons pas durer le suspense plus longtemps, il avait simplement oublié ses clés !
Ceux qui ne savent pas comment fonctionne les portes ici, ce n'est pas vraiment comme en Europe. On ne ferme pas la porte de chambre avec nos clés mais depuis l'intérieur en choisissant une position sur un petit loquet sur la poignée, ce qui fait que vous pouvez sortir de votre chambre, claquer la porte et personne ne peut la rouvrir sans la clé. Evidemment, il ne faut pas faire comme Ludo et laisser la clé dedans !


Au niveau de la météo, il a fait plutôt chaud puisque le thermomètre est remonté au dessus de 0 et qu'il a plu, ce qui a fait fondre pas mal de neige

Espérons que les jours prochains nous montrerons quand même le potentiel fraîcheur du Canada !
A bientôt !

Arrivée à Matane

Après avoir fini notre diner, nous avons récupéré nos bagages à l'hôtel et nous avons pris le bus à 22h.
La nuit fut courte car le car s’arrêtait régulièrement pour déposer/récupérer des passagers ou même des colis. De plus, vers 5h du matin, nous avons eu un changement de bus d'une heure à Rimouski pour prendre la direction de Matane.
A notre arrivée à Matane à 7h20, il faisait jour donc nous avons pu profiter du paysage avec une superbe vue sur le Saint Laurent gelé.

Le bus nous a déposés à un dépanneur (photo), ce qui est en réalité un lieu où on peut acheter de tout à n'importe quelle heure ou presque. Nous en avons donc profité pour acheter des chips pour avoir de quoi manger pour la journée.
La caissière nous a ensuite appelé deux taxis pour nous emmener au CEGEP avec nos valises.
Là-bas, une gardienne nous a donné nos clés de chambres, de boites au lettre, les recommandations pour internet et une lettre pour nous accueillir et nous installer.
Je me trouve donc au même étage que Nicolas, alors que Florent et Ludovic sont tous les deux deux étages plus bas. Le CEGEP étant particulièrement grand et l'accent québécois n'étant toujours pas familier à nos oreilles, nous avons eu du mal à trouver le monte charge pour rejoindre nos chambres, heureusement la gardienne se doutant de la chose est venue nous l'indiquer.
La première chose que j'ai vu en ouvrant la porte de ma chambre est la vue dont je dispose :

J'ai vue sur l'arrière de l'école et donc sur le Saint Laurent, que demander de plus ?
Après avoir vidé mes valises et rempli mes placards (vers 10h), j'ai décidé de faire une sieste car je ne connaissais pas du tout les numéros de chambres des trois autres et je n'avais aucun moyen pour les contacter.
C'est donc à 11h30 que je me suis réveillé. Ne trouvant toujours pas les autres, j'ai décidé d'explorer l'école afin de pouvoir m'y retrouver plus facilement le lendemain.
En remontant dans ma chambre, j'ai croisé un de nos amis d'informatique, et pendant que nous discutions de nos voyages respectifs, Nicolas et Ludovic sont arrivés dans le couloir. Nous avons donc pu échanger nos numéros de chambre pour nous retrouver plus facilement.
Encore déboussolés par le décalage horaire et la nuit en bus, nous nous sommes baladés tranquillement dans le CEGEP, pas assez motivés pour aller visiter la ville.
En visitant, nous avons repéré ce qui semblait être une salle de détente pour les résidents et nous y sommes donc retournés pour jouer aux cartes. Nous avons ensuite rassemblé les papiers nécessaires pour l'inscription du lendemain, et nous avons imprimé ceux qu'il nous manquait. la fatigue étant toujours présente, Ludovic et Nicolas sont rapidement allés se coucher tandis que Florent et moi sommes retournés dans la salle de détente où quelques étudiants regardait un match de Foot US. Ce n'est que le lendemain que j'ai réalisé que cette rencontre était la finale de la conférence entre New England et Indianapolis dont le vainqueur obtenait son ticket pour la finale du Superbowl !
Petite anecdote, l'étudiant qui tenait la télécommande zappait pendant les coupures de pub sur une autre chaine qui diffusait La Voix ! La Voix ? C'est quoi La Voix, on est sensé connaître ? Oui ! Car ce n'est autre que la traduction de The Voice ! Et parmi les jurés, nous avons reconnu Isabelle Boulay, que nous saluons bien fort !
La fatigue nous rattrapa aussi, et nous partîmes nous coucher avant 21h, alors que les deux programmes, n'étaient pas terminés.

C'est donc la fin de cette première journée au CEGEP de Matane, d'autres nouvelles arrivent bientôt !

Visite de Montréal

Donc, ce samedi était l'occasion de visiter Montréal puisque nous prenions le bus pour aller à Matane à 22h20.

Nous avons pris un petit déjeuner très copieux à l'hôtel, que nous avons quitté à 10h tout en y laissant nos valises dans une pièce prévue à cet effet. Nous avons commencé par nous balader dans la rue Sainte Catherine où nous avons pu observer plusieurs types de bâtiments différents, contrairement à la France où le paysage urbain est très uni, ici c'est vraiment hétérogène !

Au cours de cette balade, nous sommes rentrés dans une galerie commerciale où il y avait surtout des stands de nourriture vraiment variés. Il faut savoir que la ville comporte plusieurs bâtiments où il y a les bureaux qui sont dans la partie "émergente", et sous ces bureaux, donc en dessous du sol, on trouve ces fameuses galeries.

On voit aussi des magasins typiquement américains, du style de la pharmacie qui est en fait un supermarché

Florent et moi ayant vus une église plutôt jolie d'extérieure, nous avons décidé d'y rentrer tous les 4. Sur le côté de l'entrée, nous avons vu une affiche qui indiquait que cette église mariait les homosexuel(le)s. Il s'agit de l'église Saint James, qui est la plus grande église protestante de Montréal et du Québec. Un monsieur nous a raconté un peu l'histoire de cette église, construite en 1887, uniquement en bois à l'intérieur pour montrer l'humilité de leur croyance, contrairement aux églises catholiques. Une autre particularité de cette église est que l'orgue est en face des gens plutôt que dans leurs dos. Au passage, les gens sont assis sur des bancs en bois donc, mais sur ces bancs, il y a une banquette faite en...crin de cheval. Le cheval était abondant dans la région au moment de la construction de l'église et quelqu'un a eu l'idée de faire des banquettes fourrées au crin de cheval. Les housses de ces banquettes sont changées tous les 20 ans, mais le crin est le même depuis le début.

J'ai glissé chef

Il nous a aussi raconté l'histoire de cette femme qui avait perdu son fils à la guerre et qui a peint ce vitrail :

En sortant de l'église, nous sommes allés manger au Burger King (promis on va manger plus sain après) et j'ai pu déguster ma première poutine (enfin déguster et Burger King dans la même phrase c'est peut-être un peu gros), c'est plutôt bon, et j'ai la sensation que je connais déjà le goût de la sauce. Après ce repas, Nicolas et Ludovic sont allés s'acheter quelques habits pour profiter des prix attractifs et du cours de l'euro, pendant que Florent et moi sommes allés dans une SAQ.
Je vois des doigts au fond de la salle !
-"C'est quoi une SAQ ?"
-"Alors une SAQ c'est une Société des Alcools du Québec. Car oui, ici au Québec, on ne peut pas trouver d'alcool n’importe où ! Ces enseignes sont les seules qui peuvent distribuer de l'alcool autre que de la bière, et les prix font mal !"
En plus nous étions entrés dans une SAQ Signature, où on ne trouve que des grands vins (dont de nombreux vins bourguignons !), des grandes appellations de champagne... à des prix exorbitants pour le commun des mortels !

Comme je l'ai dit, Nicolas et Ludovic étaient plutôt intéressés par les magasins, alors que Florent et moi étions plutôt intéressés par la visite de la ville, nous avons décidé de nous séparer et de nous retrouver à l'hôtel à 19h pour ensuite aller manger.
L'homme dans l'église nous avait parlé du stade olympique des Jeux de 1976, nous avons donc décidé de nous y rendre en métro avec notre carte fournie par l'OFQJ. Mais depuis que l'OFQJ nous avait envoyé cette carte, la ville de Montréal, ou en tout cas leur société de transport en commun avait changé de modèle de carte, ce qui nous a valu la mauvaise surprise de ne pas pouvoir passer le portillon immédiatement. Après avoir acheté nos titres, nous avons pu monter dans le métro et en descendre quelques stations plus loin pour nous balader dans le parc olympique !

A notre grand regret, le funiculaire pour monter sur l'observatoire était fermé pour entretien, nous n'avons donc pas pu admirer le stade vu d'en haut, ni les alentours du parc.

En revenant au centre, nous avons pu voir quelques illuminations :

Un bus scolaire :

Nous avons ensuite visité la basilique-cathédrale Marie Reine du Monde, troisième plus grande église du Québec :

Comme on peut le constater, cette basilique est tout le contraire de l'église protestante de la fin d'après midi.
Pas d'accueil chaleureux, pas de musique de fond, pas de parole si ce n'est de légers chuchotements, une église tout en marbre luxueux....

Cette visite fut la dernière, nous sommes ensuite retournés retrouver Ludovic et Nicolas qui avaient repéré un endroit pour manger, les Trois Brasseurs.
Si vous avez l'occasion d'aller à Montréal, c'est vraiment un endroit que je recommande, surtout si vous avez la nostalgie de la France. Vous pourrez y trouver des plats typiquement français, ainsi que d'autres plats normaux, évidemment. Mais surtout allez y goûter leurs bières qui sont délicieuses ! Mais pensez à venir tôt ou à réserver.

Sur ce, je vous dis à bientôt !

Et vole la galere !

Bon, ça y est, on est dans la chambre d’hôtel, il est 20h15 heure locale, soit 2h15 en France, je n’ai pas dormi depuis une vingtaine d’heure environ (certains diront que ce n’est rien, mais ils vous le raconteront mieux que moi), la fatigue est bien là et je ne vais pas tarder à aller au lit !

Mais avant j’aimerais revenir sur les faits marquants de cette (longue) journée.

Je suis donc arrivé à 7h au Terminal 3 pour enregistrer mes bagages, ce qui s’est fait assez rapidement puisque je respectais les consignes (2 valises pour un total de 40kg car voyage de 6 mois) et que je m’étais déjà enregistré en ligne.

Dans la queue juste devant moi j’ai retrouvé Florent qui s’était aussi enregistré en ligne.

Nous avons ensuite attendu Nicolas et Ludovic qui sont arrivés à 8h20, à environ 25 minutes de la fermeture des guichets d’enregistrement !

Nous avons ensuite dit au revoir à nos parents et nous sommes allés rejoindre la salle d’embarquement. En passant les scanners, il y a fallu que je sorte de mon bagage de cabine mon ordinateur, ce qui m’a valu un petit soucis puisque j’ai d’abord déraillé la fermeture puis cassé l’attache qui permet de fermer sans se tuer les doigts, maintenant je pleure quand je dois refermer ce sac là.

Pendant le vol il n’y a pas eu grand-chose à signaler, si ce n’est un atterrissage légèrement stressant étant donné que l’avion tanguait un coup à droite, un coup à gauche, mais le pilote a fait le job en nous posant sans encombres à 12h pile heure locale, 18h heure française.

Une fois débarqués nous nous sommes dit que nous allions vite nous retrouver dehors dans le froid canadien (-10°), pouvoir enfin respirer cet air tant attendu,  et surtout foncer à la RAMQ faire signer notre papier. Erreur ! Nous avions pourtant bien commencé en passant tranquillement la douane qui nous a dirigé vers le service de l’immigration où nous avons passé plus d’une heure à attendre pour obtenir nos permis d’études et de travail ! Heureusement, nos valises nous ont attendus et nous sommes donc sortis assez rapidement ensuite. Et là vous vous dites que ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas fini ! Dans la salle d’attente nous attendait une dame de l’OFQJ qui nous a indiqué qu’il manquait encore 23 personnes sur 37 ! Et pour partir, il fallait donc attendre que tout le monde passe l’immigration. Au bout d’une heure (15h), il manquait encore 14 personnes, dont ceux d’Informatique de l’IUT de Belfort que nous avions vu rentrer après nous à l’immigration (environ 20 personnes d’écart). Nous nous sommes donc inquiétés pour nos papiers pensant que nous n’aurions pas le temps de les faire signer. Nous sommes donc retournés voir la personne de l’OFQJ qui nous soumis l’idée d’appeler la RAMQ, ce qui s’est avéré une très bonne idée puisque nous avons pu faire notre enregistrement au téléphone et nous aurons juste à aller poser nos papiers dans une antenne à Matane.

Ce poids ôté de nos épaules nous avons pu continuer à attendre plus sereinement, et c’est vers 16h que ce sont présentés à la sortie nos amis d’Infos, soit 2h après nous. Nous leur avons donc tout de suite conseillé d’appeler la RAMQ comme nous l’avions fait, mais malheureusement, la personne sur qui ils sont tombés n’était pas aussi coopérative que la nôtre, et n’a pas voulu les enregistrer les 3 à la suite. Comme chacun aurait dû téléphoner de son côté, ils auraient mis trop de temps et le feront donc la semaine prochaine.

Quand la dame de l’OFQJ nous a rejoint, il manquait encore 7 personnes, mais tout le monde était sortit, il fallait donc attendre le bus...

Donc la suite:
Nous sommes donc resté 30 minutes dans le froid , immobiles,à cause d'une erreur de communication entre la dame de l'OFQJ et le chauffeur du bus, heureusement pour nous il n'y avait pas de vent, et d'ailleurs je n'ose pas imaginer dans quel état nous serions aujourd'hui !
Quand l'erreur fut réglée, nous nous sommes installés dans le bus et nous sommes partis pour l'hôtel (30 minutes environ)
Après être arrivés vers 17h, nous nous sommes rendus dans les chambres par 2 (j'étais avec Nicolas), et nous avons pu nous installer un peu.
Vers 18h nous sommes sortis avec les gars d'informatique pour aller manger et nous n'avons pas pu/su résister à l'appel du McDonald's québecois. Et c'est donc après quelques incompréhensions du québécois chinois pratiqué par la serveuse asiatique que nous avons pu remplir nos estomacs qui n'attendaient que ça !
Ensuite avec Nicolas nous sommes allés nous promener un peu dans Montréal mais nous avons vite dû faire demi-tour à cause du froid et du vent (-13°).
Et nous voilà rendus dans la chambre d'hôtel où nous nous apprêtons à passer une bonne nuit !
A bientôt !

Tout est bien qui finit bien

Ça y est enfin! on est dans la chambre d’hôtel à Montréal!!
Il est 20h30 heure locale soit 2h30 en France. Ça fait donc 40 heures que je n'ai pas dormi... Sans compter trajet de bus de nuit de 10 heures le lendemain et le décalage horaire bien présent, la reprise des cours s'annonce difficile.

Mais il faut bien sur revenir sur les événements marquants de la journée du 16 janvier...

Après un départ en voiture avec Ludovic le soir du 15 janvier pour arriver à l'aéroport CDG à 8h30 (au lieu des 7h initialement prévues) après avoir roulé toute la nuit, on a pu enregistrer nos valises et embarquer dans la foulée (30 minutes de plus et on ne partait pas!)

C'est donc le départ pour Montréal. Il est 10h du matin et l'avion décolle. Jusque là tout va bien, malgré des sièges peu confortables et des films.... .... pas très bons..., et des repas immondes! Mais le temps passe et nous arrivons enfin à Montréal. Il est midi heure locale. Une fois descendu de l'avion, il faut s'enregistrer auprès des autorités canadiennes pour l'obtention des permis d'étude et de travail. Le temps passe, passe, passe, enfin mon tour arrive. Pas de chance, la personne sur laquelle je tombe utilise un nouveau logiciel... 30 minutes d'attente pour UNE malheureuse feuille...

Après l'obtention de tous les permis par les GEII, nous allons récupérer nos bagages. heureusement, ils sont bien là (en tout cas pour nous...). Nous nous rendons par conséquent en direction de la sortie et croisons la personne de l'OFQJ qui est censée nous amener à l’hôtel. Elle nous demande de nous barrer sur la liste des personnes qu'elle attend. Ça fait 1h45 que nous sommes arrivés et il manque encore 23 personnes... (il en manquait encore 14 à 15h).
Finalement, à 16h00, tout le monde est là et, le bus arrive enfin. Nous pouvons partir. Le froid qui gèle les mains et pique les jambes se fait bien ressentir. Il est 16h30, nous arrivons à l’hôtel. et là, première bonne nouvelle de cette journée éprouvante, une suite d’hôtel très belle et proche du centre ville. 

L'aventure peut continuer!

Dernière nuit en France

Bon, je suis un peu impatient et pas pressé, un peu comme quand on est aux toilettes, on sait qu'on va passer un sale moment mais quand ça sera fait, on sera bien soulagé !
Je suis sûr que ces 5 mois vont être une expérience formidable dont je me souviendrais longtemps !
Là on attend que Nicolas et Ludovic arrivent à l'aéroport, ils vont être un peu juste mais ça devrait aller.

Bisous à tout le monde, on se revoit dans 6 mois !

Ce n'est qu'un au revoir !

Après 6 mois de démarches administratives intenses, nous arrivons enfin au bout du tunnel.

En cet après-midi couvert du jeudi 15 janvier, je me suis donc fait conduire par mes parents à Paris, où nous allons dormir chez de la famille.

Ces deux dernières semaines en France ont été marquées par mon retour à Belfort pour 1 semaine de Module d’Enseignement Libre et par ma dernière semaine dans ma maison.

Pendant ces deux semaines, j’ai aussi rempli les formulaires pour l’assurance de ma chambre au CEGEP et pour ouvrir un compte en banque canadien.

En effet, avec l’OFQJ, nous pouvons ouvrir un compte gratuitement au Québec, ce qui est plutôt pratique, cependant il vaut mieux éviter de faire trop de transfert de fonds car il y a quand même 32€ de frais fixes plus un pourcentage du montant transféré. Du coup on a tout mis d’un coup et on ne fera pas de réajustement, et je paierais avec ma carte bleue française, car en théorie, je n’ai pas de frais avec ma banque car c’est une carte jeune.

J’ai failli oublier, mais nous avons réglé le « problème » du comment aller faire les courses alors qu’on est dans l’avion !

Nous allons donc bien atterrir à Montréal à 11h40, où nous attendra une personne de l’OFQJ qui nous emmènera à notre hôtel. En théorie, nous mangerons puis nous irons tous faire signer notre papier pour avoir l’assurance maladie à la RAMQ (Régie d’Assurance Maladie du Québec).

Après avoir passé la nuit à l’hôtel, nous devrons quitter nos chambres avant 10h, donc à 9h30 nous accompagnerons sûrement nos camardes d’informatique prendre le bus qui les emmènera à Matane (ils arriveront vers 19h20) pour repérer un peu les lieux. En effet, nous ne prenons pas le même bus qu’eux car nous prenons celui de 22h20 qui arrive le dimanche matin à 7h30 à Matane.

Nous pourrons donc essayer de visiter un peu Montréal avant de prendre le bus.

Le dimanche matin quand nous arriverons nous prendrons un taxi pour nous rendre à l’école où un gardien nous donnera les clés de nos chambres et les instructions pour « survivre » jusqu’au ravitaillement.

En tout cas ces 3 jours vont passer à une vitesse folle, j’espère pouvoir donner des nouvelles assez rapidement, à bientôt !

Revenons en au début de l'histoire !

D'ailleurs, c'est quoi l'histoire ?
C'est l'histoire de 4 étudiants en DUT Génie Électrique et Informatique Industrielle à Belfort (90).
Pendant notre cursus de 2 ans, il est proposé d'effectuer le dernier semestre comprenant le stage au CEGEP de Matane (Québec) au Canada.

C'est donc en juin 2014 que les hostilités ont démarré !
Il a d'abord fallu fournir au CEGEP une lettre de motivation et un CV.
Ensuite, pendant les vacances d'été, nous nous sommes inscrits sur un site pour déposer divers documents tels que le relevé de note du bac, les relevés de note des deux premiers semestres à l'IUT....Tout autant de papiers nécessaires au CEGEP pour déterminer notre admissibilité. Sachant que 2 places étaient disponibles et que nous étions 4 à faire la demande, nous espérions tous que le CEGEP augmenterait le nombre de places pour notre département.
En septembre, Ludovic et Florent ont été admis directement puis Nicolas et moi avons du attendre que des places soient disponibles.
Chacun a ensuite pu faire des bonds de joie en recevant sa lettre d'admission avec les modalités pour pouvoir aller étudier à Matane.

On peut donc voir ici que les ennuis commencent avec le certificat d'acceptation au Québec (CAQ), qui demande de remplir un formulaire en ligne, puis de l'envoyer au Canada afin qu'il soit traité le plus vite possible pour passer à la suite.
Evidemment, comme je fais les choses bien, mon passeport n'était pas valide, et ne l'ayant pas encore reçu, j'ai envoyé ma demande de CAQ avec mon ancien passeport et le récépissé de demande du nouveau, ce qui m'a valu un joli courrier dans mon dossier en ligne précisant que mon dossier était incomplet et qu'il fallait envoyer mon passeport pour qu'ils puissent le valider.
Après avoir reçu ce fameux CAQ (environ 1 mois), on passe au permis d'étude et de travail pour pouvoir faire son stage au Canada. Pour ces papiers, le temps d'attente est beaucoup moins long, puisqu'on peut faire les démarches par internet et j'ai reçu les documents 3 jours après avoir fait la demande, mais il ne devait pas y avoir beaucoup de demande à ce moment là.
Avec tous ces papiers, il ne manque que l'assurance maladie qui est gratuite car le Québec et la France ont des accords. Nous avons donc remplit le formulaire SE 401-Q-106, l'avons fait signer par l'IUT et nous l'avons emmené à la CPAM de Belfort qui nous l'a retourné la semaine suivante. C'est ce formulaire que nous devrons faire signer à la RAMQ à Montréal.

Voilà où nous en sommes aujourd'hui, presque prêts à partir !